Paillons (Pays des)

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communauté de communes des Alpes-Maritimes, associant 11 communes et 21 400 hab. sur 20 275 ha. Le siège est à Blausasc. Contes, L’Escarène et Peille dépassent 2 000 hab.

Blausasc (1 680 Blausascois, 1 021 ha dont 702 de bois) est 18 km NE de Nice à l’est de Contes, sur le versant gauche de la Garde, et son finage s’allonge sur la crête entre Garde et Paillon; palais des Comtes avec façade en trompe-l’œil, base nature et sports au col de Pelletier, châteaux dont la Pallaréa au sud, avec parc, ancienne propriété du fondateur des ciments Lafarge. La commune partage avec Peille les gorges du Paillon et dispose d’habitats dans la vallée du Paillon à la Grave de Blausasc où est la cimenterie Vicat (75 sal.), ainsi que dans la vallée du Paillon de Contes à la Pointe de Blausasc et au confluent des deux Paillons (Pont de Peille). Elle a été séparée de Peille en 1926, avec un peu plus de 500 hab., est restée à ce niveau jusqu’en 1975 puis s’est mise à croître. Elle a augmenté de 420 hab. depuis 1999 (un tiers).

Cantaron (1 310 Cantaronnais, 738 ha dont 250 de bois) est au sud de Contes, 11 km au NE de Nice. Le village, par exception situé en plaine, est tout au sud de son finage en aval du confluent des deux Paillon. Presque tout le finage est vide sur le relief, l’habitat se limitant aux basses pentes du versant de droite du Paillon, exposé au sud-est, et à quelques collines à l’ouest du village du côté de la Louvette. La commune a été créée en 1911 avec 500 hab.; elle en a d’abord perdu, descendant à 250 hab. en 1954, puis a entamé une belle croissance, dépassant le millier d’habitants vers 1984; elle n’a toutefois gagné que 40 hab. depuis 1999. Un Intermarché (80 sal.) s’y est établi; équipements de levage Prokodis (45 sal.). Le village de Cantaron jouxte les maisons de Drap.

Peillon (1 480 Peillonnais, 870 ha dont 298 de bois) est à 15 km NE de Nice au SE de Blausasc, sur un éperon dominant le vallon du ruisseau de Launa, qui conflue avec le Paillon un peu en aval du village. Peillon est un «village pittoresque des Alpes-Maritimes» avec une belle fontaine et une chapelle du 15e s., un écomusée ferroviaire dans l’ancienne gare; transports Millo Garcin (30 sal.). La mairie a été transférée en 1948 du vieux village perché au gros hameau de Sainte-Thècle, qui s’est développé en aval dans la vallée du Paillon et dispose de l’école et d’une station ferroviaire. Les hameaux de Châteauvieux et de Borghéas prolongent vers l’aval l’habitat, sur les versants resserrés de deux méandres du Paillon. Tout en amont, l’urbanisation des Novaines est proche de la cimenterie de Blausasc. La population communale croît surtout depuis 1975 et s’est augmentée de 250 hab. après 1999.

Touët-de-l’Escarène (300 Touetois, 457 ha) est une petite commue juste au nord de L’Escarène, dans le vallon de Redebraus. La voie ferrée vers l’Italie par Tende y entre dans le long tunnel de Braus (près de 6 km). La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Lucéram (1 310 Lucéramois, 6 552 ha dont 3528 de bois) est à 27 km NNE de Nice et contient non seulement le haut bassin du Paillon, mais encore des reliefs donnant sur le bassin de la Vésubie. Ce «village pittoresque des Alpes-Maritimes» conserve des restes d’un château des 12e-13e s., des chapelles (14e-16e s.), un musée des vieux outils, une maison de pays. Son finage est séparé en deux par la crête NE-SO qui va de la cime de Peïra Cava (1 582 m) à la Cime de Rocaillon (1 430 m) et à la Cime d’Auriéras (1 177 m); une route sinueuse allant de Contes au col de Turini suit cette crête et donne accès aux installations de la station de Peïra Cava, équipée comme station d’altitude et de sports de neige, avec parc d’aventures. Fréquentée par les Niçois au début du 19e s., elle a été supplantée par des sites mieux pourvus en neige, mais conserve des possibilités de randonnées à ski ou raquettes. Au sud-est, la route du col de Braus (1 002 m) va de L’Escarène à Sospel. La population de Lucéram a subi des variations sensibles, avec un maximum à 1 400 hab. en 1896, moins de 1 000 hab. dans les années 1920, 1 500 en 1931 et à peine 600 entre 1945 et 1970; elle s’est stabilisée à 1 000 hab. dans les années 1990 puis a gagné 260 hab. après 1999 (un quart).

Coaraze (830 Coaraziens, 1 714 ha dont 428 de bois) est perché à 620 m, 10 km au nord de Contes, et fait partie des «plus beaux villages de France»; cadrans solaires d’artistes du 20e s., chapelle à fresques classée du 16e s. La route continue au-delà, passant le col Saint-Michel et la Cime d’Auriéras en direction de Lucéram et de Peïra Cava. La commune a eu 800 hab. en 1858 puis s’est dépeuplée jusqu’en 1975 (320 hab.); la population augmente depuis (660 hab. en 1999).

Bendejun (950 Bendejunois, 635 ha dont 210 de bois) est sur le versant droit du Paillon de Contes, à 5 km NNO de Contes à 400 m, sous la Cime du Férion qui y atteint 1 077 m au nord. Les hautes pentes sont désertes et les villas restent proches du Paillon de Contes, sur le bas du versant de droite. La commune a été créée en 1911 à partir de Châteauneuf-de-Contes et elle est dépourvue de vieux village central. Elle avait alors 400 hab., s’est dépeuplée jusqu’en 1954 (190 hab.) et croît depuis; elle a gagné 100 hab. après 1999.

Berre-les-Alpes (1 260 Berrois, 958 ha dont 643 de bois) est au-dessus de Contes, à 680 m, à moins de 3 km au NE à vol d’oiseau mais 9 km par la route. Son village est perché sur la crête de la pointe du Cloutet (762 m) et du mont Castel (816 m) qui domine à l’est la vallée de la Pignière et au sud-est celle de la Garde. Il a des ruines du château seigneurial; maison de pays, galerie d’art, rochers de grès et pont naturel, châtaigneraie. La commune a modifié son nom en 1997; l’ancien était Berre-des-Alpes depuis 1892, Berra puis Berre auparavant. La commune n’avait que 270 hab. en 1954, et a gagné une centaine d’habitants depuis 1999.